Le projet Optim’agri propose de mettre à la disposition des acteurs des filières agricoles un outil de pilotage et d’aide à la décision qui leur permettra à la fois de suivre la progression de la campagne en cours et de planifier et de dimensionner l’implantation des infrastructures de transport, stockage et transformation des cultures vivrières et génératrices de revenu.
Ainsi, l’état d’Ogun disposera d’un outil innovant de promotion de l’investissement agricole sur son territoire. partir d’une carte composée d’images satellite les plus récentes, les indices de végétation (NDVI) seront calculés et cartographiés. Ce traitement, opéré à intervalles de temps réguliers, permettra de multiples analyses :
Cartographie des zones agricoles, par interprétation de la dynamique de la végétation
Prévision des rendements, de façon à identifier les zones de pénurie et à vendre la production sur pied avant récolte
Assistance à l’investissement, par le calcul du potentiel de production d’une zone délimitée par des isochrones de temps de transport autour d’un point d’intérêt. L’investisseur pourra ainsi formuler plusieurs scénarios et retenir le plus adapté à son projet.
La pertinence de la méthode repose en premier lieu sur l’actualisation de la mosaïque d’images sans nuages. Des technologies innovantes de sélection d’images satellite, de parcours de bibliothèques Big Data, et de sélection de zones valides au sein des images seront développées au cours de ce projet afin d’y parvenir. Ces technologies sont issues du calcul distribué en mode Cloud, qui permet de solliciter de façon élastique des moyens de calcul en fonction des ressources nécessaires.
Les traitements mis en oeuvre pour aboutir à une estimation de rendement à partir des images stellite ont fait l’objet de plusieurs publications, mais leur traduction en algorithmes informatiques et leur application à de larges librairies d’images fera également intervenir des techniques de calcul distribué innovantes.
Dans ce projet, les technologies informatiques les plus récentes en matière de stockage et de calcul élastique permettront d’apporter au monde agricole le bénéfice de l’imagerie satellite en s’affranchissant des freins habituels que sont l’accès à une information en temps réel et la difficulté d’interprétation des images.